Au-delà du sujet. L’impersonnel ?

Divers
Publié le 3 septembre 2013

L’impersonnel ?

Pourquoi – et comment – en traiter dans un cahier des Archives ?

Traiter de l’impersonnel ne peut se faire sous la forme d’une thèse. Il s’agit d’une question, et d’une question inévitable. Dans toute l’histoire de la pensée, n’y a-t-il pas eu, dans le mouvement de l’expérience et de la contemplation – les mots et les noms se sont efforcés d’en rendre compte – comme un moment d’immersion du sujet dans l’objet qu’il contemplait, que cet objet fût l’Un, le divin ou le monde des récits mythiques ? Les études ici proposées sur cet impersonnel en cherchent la trace à travers les âges, les cultures, les mots ou les noms.

 

  • Julie Casteigt : Présentation
  • Frédéric Keck : Dissolution du sujet et catastrophe écologique chez Lévi-Strauss
  • Annick Charles-Saget : La théologie négative de Plotin et le neutre de Blanchot
  • Sylvain Roux : Georges Bataille et la question de l’impersonnel. Une expérience néoplatonicienne ?
  • Julie Casteigt : « Ni Conrad, ni Henri ». Le fond de la personne est-il personnel, impersonnel ou sans fond dans les sermons allemands de Maître Eckhart ?
  • Laetitia Monteils-Laeng : Aristote et l’invention du désir
  • Jean-Michel Pouzin : L’intégration de la réflexion logique kantienne dans la Doctrine de l’essence
  • Bertrand Saint-Sernin : La cosmologie de Whitehead
  • Avishag Zafrani : Hans Jonas ou comment sortir du nihilisme de Heidegger

A retrouver sur www.archivesdephilo.com