Introduction à la pensée d’Albert Camus

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La crise sanitaire a montré que la pensée d’Albert Camus était toujours d’actualité. Mais ce n’est pas seulement la Peste qu’il faut relire. La cohérence de la vie de Camus, de son œuvre et de ses engagements nous enseigne aujourd’hui comme hier à nous « forger un art de vivre par temps de catastrophe, pour lutter à visage découvert, contre l’instinct de mort à l’œuvre dans notre histoire ».

Passionné de justice et de vérité, Camus refuse les idéologies, le mensonge et la servitude. Les trois temps, de l’absurde, de la révolte et de l’amour nous serviront de guides.

  La crise sanitaire a montré que la pensée d’Albert Camus était toujours d’actualité. Mais ce n’est pas seulement la Peste qu’il faut relire. La cohérence de la vie de Camus, de son œuvre et de ses engagements nous enseigne aujourd’hui comme hier à nous « forger un art de vivre par temps de catastrophe, pour naître une seconde fois, et lutter ensuite, à visage découvert, contre l’instinct de mort à l’œuvre dans notre histoire ». Passionné de justice et de vérité, amoureux de la beauté et de la vie, Camus refuse les idéologies, le mensonge et la servitude. À sa suite, nous pouvons apprendre à vivre sans nous résigner et considérer que si « chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde, (la nôtre) sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération (doit) […] restaurer […] un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir. » Pour entrer dans l’œuvre de Camus, nous suivrons les indications de l’auteur lui-même : « Je voulais d’abord exprimer la négation. Sous trois formes. Romanesque : ce fut l’Étranger. Dramatique : Caligula. Le Malentendu. Idéologique : le Mythe de Sisyphe. Je prévoyais le positif sous trois formes encore. Romanesque : la Peste. Dramatique : l’État de siège et les Justes. Idéologique : l’homme révolté. J’entrevoyais déjà une troisième couche autour de l’amour. ». Ces trois temps – de l’absurde, de la révolte et de l’amour – et ces œuvres – en commençant par le Premier homme – nous serviront de guides.   Bibliographie :
  • Le premier homme (1994), « Folio », Gallimard, 2020.
  • Conférences et discours. 1936-1958, « Folio », Gallimard, 2017.
  • Le mythe de Sisyphe. Essai sur l’absurde, Gallimard, coll. « Folio/Essais », 1942. L’homme révolté, Gallimard NRF, 1951.
En savoir plus : présentation du cours par Véronique Albanel (ne pas tenir compte des infos pratique en fin de vidéo, relatives au cours de 2020-2021)

Bibliographie

Le premier homme (1994), « Folio », Gallimard, 2020.

Conférences et discours. 1936-1958, « Folio », Gallimard, 2017.

 

Avec ces enseignant(e)s :

Date de début
Mercredi 07 Février 2024
Date de fin
Mercredi 03 Avril 2024
Horaires
de 19h30 à 21h30
Durée
14 heures
Tarif
168 €
Tarifs réduits

75 % jeunes de moins de 26 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
Journées d’études : gratuité pour les étudiants
(un justificatif pourra être demandé)

Ouvert à tous sur inscription
Statut
Distanciel
ECTS
2