Guilhem CAUSSE
Statut : Membre de la Faculté de Philosophie
Membre du département Anthropologie et société
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Jésuite, Ingénieur (ECLille 96), Docteur en philosophie (Centre Sèvres, 2012), Professeur de philosophie. Directeur du 1er cycle.
Coanimateur avec Lorraine Angeneau (Docteure en psychologie et philosophie, psychologue) du séminaire de recherche « Le pardon dans tous ses états »
Membre fondateur de l’association Disputatio contemporaine
Pratique la calligraphie et la peinture chinoise
Jésuite, docteur en philosophie (Centre Sèvres), directeur des études du 1er cycle et professeur au Centre Sèvres.
La peur s’installe en Europe. L’exil vers le Vieux Continent de millions de personnes fuyant la guerre, les régimes dictatoriaux, le réchauffement climatique ou la misère, occupe les débats. Les réflexes de repli sur soi et les égoïsmes nationaux l’emportent.
Trop souvent, nous avons du pardon une image univoque, celle du pécheur venant reconnaître sa faute auprès de l’un de ses semblables ou de Dieu.
C’est oublier trop vite, souligne ici Guilhem Causse, que cette démarche existe aussi pour permettre le relèvement de la victime, celle qui a eu à subir le mal. L’homme du pardon est donc celui qui reconnaît la faille qui le traverse, mais accepte aussi la promesse d’un avenir possible avec celui qui se trouve blessé.
Le livre de Francis Guibal, « Faut-il renoncer à la métaphysique ? » a été publié aux Éditions Facultés Jésuites de Paris en avril 2016 ; il a donné lieu à une soirée de présentation et de discussion au Centre Sèvres le jeudi 2 mai 2017, dont voici les écrits.