La pandémie du Covid-19 a réactivé les peurs anciennes éprouvées autrefois pendant les épidémies. Elle a rendu parfois impossible l’accompagnement des malades jusqu’à la mort et la célébration des funéraires avec les familles rassemblées. La guerre en Ukraine a ravivé les peurs anciennes vécues autrefois pendant les deux dernières guerres mondiales. Les récits de vieillesses difficiles et parfois de maltraitance ont réactualisé les peurs de souffrir et d’être dépendants. Que faire de nos peurs de vieillir, de souffrir, de mourir ou de parler de la mort ? Comment aider les proches et les soignants à parler de leur ressenti face à la mort ? Comment inventer des manières de parler et de ritualiser la mort pour humaniser la médecine et la société ? Comment pouvons-nous nous réconcilier avec la vie en nous réconciliant avec la mort et avec tout ce qui peut avoir, dans les épreuves de la vie, une parenté avec la mort ? Quelle est pour nous l’actualité des sagesses philosophiques et théologiques qui enseignaient qu’apprendre à bien vivre est indissociable d’apprendre à mourir ?
Les intervenants (fondateur du Service catholique des funérailles, médecin, philosophes) partageront leurs expériences et leurs réflexions en conviant l’engagement des participants par une pédagogie de l’échange.