Le constat des transformations du rapport à soi, à autrui, aux communautés sociales et politiques suscite de nombreuses interrogations. Qu’est-ce qui change dans la manière de comprendre et de vivre la subjectivité, d’exiger de nouvelles formes de reconnaissance et de droits liées à l’identité, de penser et organiser les liens sociaux, politiques et écologiques de l’individu, de formuler les responsabilités ?
L’objectif du séminaire est tout à la fois :
– d’analyser les reconfigurations de l’individu, de la subjectivité et des pratiques de soi (corps, spiritualité, bien-être, âges de la vie), du rapport de l’individu à autrui (attention aux autres vivants, responsabilité, promesse) et aux communautés sociales et politques (réseaux, associations, lieux ecclésiaux, gouvernance participative),
– de discerner les enjeux éthiques philosophiques et théologiques posés par de nouvelles pratiques, revendications (transidentité, wokisme, etc.) et difficultés (crise de la représentation politique),
– de proposer des manières de vivre en valorisant la constitution de nouveaux liens à soi, à autrui et au monde, ouverts à la dimension transcendante du vivant.