Herméneutique
Dans l’antiquité grecque ou chinoise, l’interprétation des poètes et des devins ne va pas de soi, comprise soit comme art, soit comme science. La tradition chrétienne hérite de ces tensions, et c’est Augustin qui, le premier, unifiera l’interprétation. A l’époque moderne, un modèle de savoir, celui des sciences dures, s’impose, ce qui conduira Schleiermacher et Dilthey à définir l’herméneutique comme science humaine distinguée des sciences naturelles. Au XXème siècle, Gadamer reprend cette intuition et la rattache à la question du langage. Ricœur la retrouve à travers l’identité narrative. Ces perspectives résonnent avec la relecture que les Neo-Confucéens font de leur tradition.
Bibliographie
Platon, Eutyphron, Apologie, Ion
Aristote, categories, De l’interprétation, Organon I et II, Paris, Vrin, 2008
Confucius, Entretiens
Augustin, La doctrine chrétienne, Paris, BA11/2, 1997
Schleiermacher, Herméneutique, Paris, Cerf/PUL, 1997
Dilthey, L’édification du monde historique dans les sciences de l’esprit, Paris, Cerf, 1988
Avec ces enseignant(e)s :
75 % jeunes de moins de 26 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
Journées d’études : gratuité pour les étudiants
(un justificatif pourra être demandé)