Sous la direction d’Edouard des Diguères
Celui qui écrit l’histoire est maître du présent. L’histoire du PCC est faite de purges et de réhabilitations, inhérentes à la logique du régime. Ce qui est valable pour le Parti l’est aussi pour la politique étrangère. A partir du moment où la Chine s’est ouverte au monde, le but n’était pas de jouer dans la cour des grands, mais d’en prendre la direction.
La terre n’est pas ronde avec la Chine quelque part sur le pourtour, mais plate avec la Chine au milieu. Dans cette perspective, Pékin reprend le modèle politique de Zhou Enlai à Bandung : non-alignement du Tiers-monde avec Pékin à sa tête, car elle en a maintenant les moyens. Pour ce faire, le Parti écrit une histoire de la mondialisation qui lui donne le beau rôle avec le but de la faire accepter ou de l’imposer au reste de l’humanité.
