La joie paradoxale

Le ralentissement considérable de la vie sociale, fruit des mesures sanitaires, s’accompagne d’un phénomène, somme-toute, inattendu : la fatigue. Tout le monde est fatigué, les journées et les heures paraissent plus lourdes, les décisions, difficiles à prendre, la to-do list résiste à se laisser entamer, le temps devient pâteux. C’est paradoxal car moins de vie sociale signifie moins de déplacements, moins de discussions et d’échanges, moins de rencontres, moins d’énergie dépensée, en somme. Nous devrions nous sentir léger de tout ce que la Covid a fait disparaître de nos agendas. Or c’est plutôt le contraire…