Carême prophylactique ? 

Nous entrons dans le temps du carême en même temps que dans la peur de l’épidémie. Ce petit virus couronné vient nous rappeler sans ambages que nous sommes de la même famille, reliés les uns aux autres pour le meilleur et pour le pire. En fait, plus que simplement reliés : dépendants les uns des autres, respirant le même air, soumis aux mêmes contagions – là encore, pour le meilleur et pour le pire. Peut-être cela invite-t-il à un carême qui soit moins une lutte en solo contre nos propres travers et tout ce qui en nous est piégeux, et davantage un combat pour retrouver tous ceux dont j’ai oublié qu’ils sont ma sœur, mon frère…